Stigmate 2017-2018

Cicatrices, brulures, tatouages, mutilations, scarifications ou tests de Rorschach…. les accidents chimiques du polaroid marque Emmanuelle au fer rouge comme une fermentation de son esprit.
Obtenus par cassures, pliures, morsures, déchirures, Emmanuelle s’obstine à provoquer des accidents maitrisés avec obsession pour qu’ils viennent épouser son corps, le compléter, le prolonger, le dessiner.
Née dans le monde de la mode, se mettre à nu pour Emmanuelle est essentiel pour ne pas parasiter ses émotions premières. Avec ces interventions chimiques du polaroid Emmanuelle se forme une seconde peau, sa seconde peau, une peau qui raconte son histoire, sa vie.
On peut y voir une souffrance poétique mais aussi une envie d’esthétiser la féminité d’une façon douce et sensuelle.

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Scars, burns, tattoos, mutilations, scarification, or Rorschach inkblots tests… Polaroid chemical accidents brand Emmanuelle as if fermentating her spirit.
Obtained through breaks, bends, bites, tears, Emmanuelle creates controlled accidents through obsessed precision, so that these stains mark her body, complete it, extend it, draw it.
Born in the fashion world, stripping herself bare is for Emmanuelle an essential act to ride herself of all possible interferance that could cloud her inate emotions. Emmanuelle uses the chemical interventions on the Polaroid to form a second skin, her second skin, a skin that tells her story, her life’s story.
Herein lies a poetic suffering but also a desire to aestheticize femininity in a soft and sensual way.